• Rapport du Conseil de la famille. Restauration collective et alimentation durant la vie étudiante

    La population étudiante bénéficie d’une offre de restauration collective organisée par le réseau des œuvres universitaires et scolaires et subventionnée par l’État. Les deux tiers des étudiant-es fréquentent aujourd’hui cette offre de restauration, un pourcentage en très nette augmentation depuis la fin de la crise sanitaire et l’instauration du repas à 1 € pour les bénéficiaires d’une bourse sur critères sociaux de l’enseignement supérieur ou de la reconnaissance d’une situation de précarité. Ce rapport établit un état des lieux de l’offre de restauration universitaire et émet plusieurs recommandations pour en améliorer l’organisation.

    Ce rapport met d’abord en évidence le manque de cohérence de l’action publique en matière d’accès à l’alimentation pour la population étudiante et, plus globalement, de condition étudiante. Le Conseil de la famille recommande en conséquence de renforcer la coordination entre les différents acteurs publics intervenant dans le champ de la restauration des étudiant-es. Ceci nécessite entre autres de clarifier le modèle économique de la restauration universitaire.
    Le Conseil demande par ailleurs que la réglementation sur les quantités servies en restauration étudiante et l’équilibre nutritionnel des repas soit complétée par la prise d’un arrêté attendu depuis 2012. Il encourage également à la réouverture de structures de restauration les soirs et week-ends.
    Une partie de la population étudiante ne bénéficie pas d’une structure de restauration étudiante à proximité de leur lieu d’études. La loi dite « Lévi », adoptée en avril 2023, prévoit de les compenser financièrement. Les montants d’aide fixés par un arrêté publié en novembre 2024 sont cependant bien en deçà des ambitions de la loi et la complexité de la procédure risque d’affecter le taux de recours à cette aide. Le Conseil de la famille regrette que cet arrêté ne respecte pas l’esprit de la loi Lévi.
    Enfin, garantir aux étudiantes et étudiants une alimentation saine et équilibrée doit être pensé dans une démarche globale pour améliorer les conditions d’études, renforcer la réussite académique et réduire les inégalités de conditions de vie.
    La synthèse
    Le rapport

  • Hommage

    La Revue française des affaires sociales souhaite rendre hommage à Anne-Marie Brocas, membre de son comité de lecture, disparue le 2 février dernier.

    Inspectrice générale des affaires sociales, Anne-Marie Brocas nourrissait les débats de la RFAS de sa réflexion perpétuellement en mouvement, forte d’une expérience approfondie des politiques sociales, en particulier au Conseil d’orientation des retraites dont elle avait été la première secrétaire générale, à la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques du ministère des Solidarités et de la Santé ou au Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie.

    Elle avait coordonné en 2012 un dossier sur l’âge dans les régimes de retraite (https://www.cairn.info/revue-francaise-des-affaires-sociales-2012-4.htm) après avoir publié en 2001 des réflexions sur l’autonomie du ministère dans un dossier consacré à l’administration sanitaire et sociale (https://www.cairn.info/revue-francaise-des-affaires-sociales-2001-4.htm), en 2010 avec Franck von Lennep un contrepoint sur le recours aux indicateurs pour le pilotage des politiques publiques (https://www.cairn.info/revue-francaise-des-affaires-sociales-2010-1-page-149.htm) et en 2010 également un article sur la pertinence du recours aux comparaisons étrangères relatives à l’organisation de l’offre de soins (https://www.cairn.info/revue-francaise-des-affaires-sociales-2010-3-page-103.htm).

    Son expertise de la protection sociale, son analyse et sa vision des enjeux des questions sociales et de santé mais aussi ses qualités humaines et ses convictions nous manqueront beaucoup.

  • Revue Santé Publique n°4, 2021/4 (Vol. 33)

    Éditorial

    La place des citoyen.n.es dans la santé publique en Afrique : entre volontariat et professionnalisme

    Fatoumata Hane, Valéry Ridde

    Politiques, interventions et expertises en santé publique

    Recherche originale

    Détection précoce du cancer du sein : étude de l’impact sociotechnique d’un soutien-gorge « intelligent »

    Zeina Al Masry, Florence Bazzaro, Katy Cabaret, Olivier Dembinski, Christine Devalland, Catherine Gay, Bénédicte Rey, Nicolas Simoncini, Mathieu Triclot, Noureddine Zerhouni

    Évaluer les besoins des femmes enceintes : une étude-pilote du dispositif Ariane

    Thomas Saïas, Carl-Maria Mörch, Janie Comtois, Isabelle Girard, Julie Bodard, Jean-Louis Gerhard

    (suite…)

  • International and multidisciplinary call for papers (in English or French): Psychosocial issues related to work. Mental health and experiences of work, unemployment and precariousness For the October-December 2022 issue of La Revue française des affaires sociales (RFAS)

    Here is our international and multidisciplinary call for papers (in English or French) on “Psychosocial issues related to work.  Mental health and experiences of work, unemployment and precariousness ” For the October-December 2022 issue of La Revue française des affaires sociales (RFAS).

    The deadline for submission is Thursday, 14 April 2022.

    Editors are Diane Desprat (CNSA), Marielle Poussou-Plesse (LIR3S, UMR CNRS uB 7366) and Valérie Ulrich (MiRe, DREES).

    This call for papers is addressed to researchers in sociology, economics, management, political science, philosophy, law, demography and anthropology, as well as contributors from occupational health and healthcare and medico-social fields.

    The three axes of this call for papers are therefore as follows:

    – The mediations of contemporary work organisations

    – Margins of workplaces – interferences between Occupational health and Mental health fields

    – Prevention, recognition and compensation: conditions, actors and categories.

    The journal’s directions and standards for articles are also on line. Each article can include 45,000 characters, spaces included.

    (suite…)
  • CFC / “Social representations and types of public action according to age in France and in Canada: where are we in 2022?”/ March 10, 2022

    Here is our multidisciplinary call for papers on ““Social representations and types of public action according to age in France and in Canada: where are we in 2022?” for the July-September 2022 issue of La Revue française des affaires sociales (RFAS).

    Articles must be submitted before Thursday 10 March 2022

    This issue will be coordinated by Laëtitia Ngatcha-Ribert (Université Le Havre-Normandie – IDEES Research Lab), Bernard Ennuyer (ETRES), Marie Beaulieu (Université de Sherbrooke) and Martine Lagacé (University of Ottawa).

    This call for contributions is addressed to researchers in demography, sociology, economics, political science, management, psychology, communication, philosophy, law, anthropology, as well as contributors from healthcare and medicosocial fields.

    The three axes of this call for papers are therefore as follows:

    1/ Public action targeting age and generational criteria

    2/ The existence of types of discrimination, including legal discrimination, and how they are experienced

    3/ What social representations and social distinctions are at play?

    The journal’s directions and standards for articles are  on line. Each article can include 45,000 characters, spaces included.

    Two working sessions open to all potential contributors will be held remotely on the afternoon of Monday 14 of February and on the morning of Tuesday 15 of February.

    You can book your place now by contacting us at: RFAS-DREES@sante.gouv.fr.

    (suite…)
  • AAC « Les enjeux psychosociaux liés au travail. Santé mentale et expériences du travail, du chômage et de la précarité » pour le 14/04/2022 (RFAS n°2022-4)

    Appel à contribution pluridisciplinaire sur :

    Les enjeux psychosociaux liés au travail.

    Santé mentale et expériences

    du travail, du chômage et de la précarité

    Pour le numéro d’octobre-décembre 2022 de la RFAS

    Le dossier sera coordonné par :

    Diane Desprat (CNSA), Marielle Poussou-Plesse (Université de Bourgogne – Franche Comté et LIR3S, UMR CNRS uB 7366) et Valérie Ulrich (MiRe, DREES).

    Cet appel à contribution s’adresse aux chercheurs en sociologie, économie, gestion, santé, science politique, philosophie, droit, géographie, démographie, anthropologie, ainsi qu’aux acteurs du champ sanitaire et médico-social.

    Les articles sont attendus avant le jeudi 14 avril 2022

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  • Revue Santé Publique n°3, 2021/2 (Vol. 33)

    Sont présentés, dans ce numéro, les résultats de recherches sur l’offre de soins palliatifs : à travers l’exemple des disparités territoriales des lits identifiés de soins palliatifs en France d’une part, et d’autre part à travers l’expérience de l’organisation des soins dans le département de Mayotte. Les questions éthiques et politiques que pose la fin de vie, en tant qu’enjeu de santé publique, seront analysées du point de vue d’une philosophe. Enfin, seront présentées deux réflexions interdisciplinaires sur la recherche sur la fin de vie et en soins palliatifs.

    Pour accéder au sommaire, cliquez sur lire la suite.

    (suite…)

La population étudiante bénéficie d’une offre de restauration collective organisée par le réseau des œuvres universitaires et scolaires et subventionnée par l’État. Les deux tiers des étudiant-es fréquentent aujourd’hui cette offre de restauration, un pourcentage en très nette augmentation depuis la fin de la crise sanitaire et l’instauration du repas à 1 € pour les bénéficiaires d’une bourse sur critères sociaux de l’enseignement supérieur ou de la reconnaissance d’une situation de précarité. Ce rapport établit un état des lieux de l’offre de restauration universitaire et émet plusieurs recommandations pour en améliorer l’organisation.

Ce rapport met d’abord en évidence le manque de cohérence de l’action publique en matière d’accès à l’alimentation pour la population étudiante et, plus globalement, de condition étudiante. Le Conseil de la famille recommande en conséquence de renforcer la coordination entre les différents acteurs publics intervenant dans le champ de la restauration des étudiant-es. Ceci nécessite entre autres de clarifier le modèle économique de la restauration universitaire.
Le Conseil demande par ailleurs que la réglementation sur les quantités servies en restauration étudiante et l’équilibre nutritionnel des repas soit complétée par la prise d’un arrêté attendu depuis 2012. Il encourage également à la réouverture de structures de restauration les soirs et week-ends.
Une partie de la population étudiante ne bénéficie pas d’une structure de restauration étudiante à proximité de leur lieu d’études. La loi dite « Lévi », adoptée en avril 2023, prévoit de les compenser financièrement. Les montants d’aide fixés par un arrêté publié en novembre 2024 sont cependant bien en deçà des ambitions de la loi et la complexité de la procédure risque d’affecter le taux de recours à cette aide. Le Conseil de la famille regrette que cet arrêté ne respecte pas l’esprit de la loi Lévi.
Enfin, garantir aux étudiantes et étudiants une alimentation saine et équilibrée doit être pensé dans une démarche globale pour améliorer les conditions d’études, renforcer la réussite académique et réduire les inégalités de conditions de vie.
La synthèse
Le rapport